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Je me suis avancé au bord extrême de l'avant-scène
En quête, je le concède, d'une gloire bien incertaine
Car combien passent sans l'obole d'un simple regard
Moi qui ai tout donné pour être une oeuvre d'art
Moi qui me suis dépouillé de mon bel habit vert
Et qui affronte nu, maintenant, le terrible hiver !
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On savait que, dans le fond, c'était une fine mouche
Mais de là à réussir, sans accroc, une aussi belle touche
On ne sait contemplant, en passant, une si belle toile
Combien il nous faut, disons-le, lui décerner d'étoiles...
Mais si vous pensez que j'ai une araignée dans le plafond
Reconnaissez que c'est tout de même une image de saison...
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Elle ne redescendra pas, c'est sûr, cet automne, dans la vallée
Mais, emportée dans les cieux, maintenant, elle va survoler
Les beaux pâturages qu'elle a, saison après saison, parcourus...
Et si le randonneur ému est happé par cette vérité toute nue
Il se plaît, cependant, à imaginer que, bientôt, un linceul tout blanc
Viendra recouvrir, les restes encore accrochés au versant.
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