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                                Elle a beau hisser les couleurs du printemps
                                Son nom sonne comme les malheurs du temps
                                Un temps où il ne faut plus suivre les sentiers
                                Mais dans son logement rester bien confiné
                                Un temps où certains doivent à une machine
                                De prendre l'air qui fuit leur poitrine
                                Un temps où il faut prendre ses distances
                                Et ne pas s'en remettre seulement à la chance
                                Un temps où il est difficile de travailler
                                Sans craindre d'être, un jour, contaminé
                                Un temps où le silence peut devenir pesant
                                En attendant des lendemains... plus bruyants...


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                      Je sais que je ne suis pas bien vu...
                      Surtout, bien sûr, lorsque j'éternue !
                      On me dit que j'ai mauvaise mine
                      Surtout le Prof de.. médecine
                      Quant au dénommé Grincheux
                      Il pense qu'il ferait mieux...
                      Vous connaissez aussi Dormeur
                      Confiné pour lui, c'est le bonheur !
                      Et puis, il y a le gentil Simplet
                      Qui n'a rien compris à ce qui se passait
                      Je n'oublie pas, dans son coin,  Timide
                      Angoissé, devant ces rues, ces places vides...
                      Heureusement, l'on se réconforte avec Joyeux
                      Pour qui tout ira bientôt mieux !
                      Vous pensez que je dis n'im...porte quoi
                      Vous en avez tout à fait le droit !


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                                      Curieux le monde dans lequel nous abordons...
                                      Pas vraiment beaucoup de monde à l'horizon
                                      Et puis quel silence dans les environs !
                                      Seuls, quelques oiseaux jouent leur partition
                                      Sur la route voisine passent quelques camions...
                                      Il y a de quoi se poser des questions
                                      Nous qui étions à l'abri dans le bourgeon...


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    Il ne reste pas longtemps sur le carreau
    Malgré le confinement, loin s'en faut...
    Il profite du jardin qui devient beau
    Et ne manque pas de faire des sauts
    Lorsque son maître, hors de l'enclos,
    L'emmène, laissez-passer, dans le paletot
    Le long des fossés où coule l'eau
    Pour un petit tour, suprême cadeau...


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  • On eût préféré que ce fût un petit grain de sable
    Qui grippât la belle machine, que diable !
    Car, à le retirer, on eût trouvé
    La technique, un fois bien repéré...
    Mais ce sont ces organismes microscopiques
    Si prompts, aussi,  à investir le monde économique
    Mais pas de ceux qui diffusent sournoisement sur la toile
    Et à leurs victimes sonnées font voir mille étoiles...
    Nulle muraille ne peut s'opposer à leur irrésistible avancée
    Et ils sont peu sensibles aux beaux discours bien rodés
    Qui, en d'autres temps, eurent leurs effets...
    Et l'on est réduit à se laver souvent les mains
    Et à faire une croix sur des rassemblements urbains...
    Eût-on jamais pensé voir pays ainsi menacés
    A cause d'un ennemi avançant... masqué
    Obligeant chacun à prendre ses distances
    Et à se déplacer avec grande prudence...
    Il faut dire que la peur est, plus ou moins, entretenue
    Par tous ceux qui la mettent, tous les jours, à leur menu
    N'eussions-nous pas, sous les yeux, tous ces écrans
    Nous verrions, sans doute,  le monde bien différemment !
    Autrefois, c'étaient des armées chamarrées qui déferlaient
    Aujourd'hui, les ennemis progressent dans le plus grand secret...

     


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                        Pendant que leurs aînés, sur les gradins, tenaient des conciliabules
                        Des jeunes beaucoup plus actifs coinçaient  allègrement la bulle
                        Encouragés, il faut le dire par deux drôles d'énergumènes
                        Qui avaient pris possession , non sans mal, de la petite scène...
                        Spectacle ô combien éclatant après un défilé haut en couleur

                        Dans les rues de la cité nayaise qui ne déguisait pas son bonheur...


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                      Il est dans nos forêts des piliers de cathédrales
                      Que l'on abat après un temps de vie respectable
                      Et l'on découvre enfouis dans leur coeur des signes
                      Que l'on ne sait déchiffrer...points à la ligne.
                      Alors, l'on se contente d'y voir comme leur image
                      Qu'ils nous renverraient, une fois disparus du paysage...


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                                     Collé à un poteau, il semble faire une drôle de tête
                                     Lèvres retenant à peine la dernière cigarette,
                                    Condamné à attendre le regard qui fait mouche
                                    Tant est faible la probabilité d'une cartouche

                                    Cet homme vert qui sans être vraiment petit
                                    Dans l'oeil d'un simple promeneur a enfin atterri...


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           Elles voulaient voler de leurs propres ailes
           Et comme les oiseaux planer haut dans le ciel
           Se détachant enfin de l'arbre qui les retenait
           Pour goûter un vent de liberté qui les agitait
           Mais ce rêve sur le fil  hélas ! s'est brisé
           Et oiseau prisonnier, elles vont demeurer...


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                 Instant de rêve à la pointe d'un piquet
                 Magie d'un matin de forte gelée
                 Quand on croit voir un cocotier
                 Sur le ciel pur se détacher...
                 Déjà le clou d'une belle journée
                 Avec un décor si bien planté !


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                    A tous ceux qui passent j'adresse un amical salut
                    Mais certains, à un appel de détresse, ont peut-être cru
                    Me voyant, ces jours-ci, prisonnier des flots
                   Tant il est, en quelques heures, tombé de l'eau !
                    Heureusement, l'on m'avait chaussé de bottes
                    Ce qui, un sens élevé de la prévoyance, dénote...




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                 Ce personnage est vraiment à la remorque
                 Je le dis ! Et même si d'aucuns rétorquent
                 Que le sujet n'est pas vraiment  révolutionnaire
                 Reconnaissons que c'est la rouille qui l'a tiré...d'affaire..
                 C'est sur une ridelle que s'affiche simplement

                 Ce portrait qui peut sembler d'un autre temps...
                 Sous la peinture qui, au fil des jours, s'écaille
                 Pointe une tête qui paraît échappée d'une bataille...


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                            Curieuse, cette bête qui pose en haut du mur
                            Et semble venir d'un monde bien obscur
                            Où des feuilles qui se recroquevillent
                            Passeraient presque pour des chenilles
                            Mais telle un fragile et mystérieux papillon
                            Elle s'envolera, emportée par un tourbillon


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                Il est, à Arros de Nay, un drôle de pélerin
               Qui poursuit inlassablement son chemin
               Longue cape sombre et grand chapeau
               Plus visible quand, du ciel, il tombe de l'eau...
               Ne vous faites pas prier pour aller le voir
               Il vous attend, en plein jour et même le soir !


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