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Par-dessus le mur...
Dans le silence immobile des tombes grises
Le temps au clocher pointu lentement agonise
Et entre les hauts murs à la couleur indécise
Une tristesse brumeuse s'éternise
Un arbre, dans un coin, étale ses formes précises
La vie sur toutes les croix dressées se paralyse
Et voit rouge devant le fronton où l'on rivalise...
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Commentaires
mais quand même
le charme silencieux des petits cimetières
parfois je ralentit le pas pour les regarder aussi
bonne fin de journée pour toi
kénavo
Le charme du cimetière au pied de l'église, c'est une image qui disparaitra dans le futur, les gens ne se feront plus enterrer
Amicalement
Claude
Oui un cimetière basque car je reconnais le terrain de pelote ! .
Bon début de mois Abelito , escapade ,
8ophiopogonMercredi 2 Mars 2016 à 06:45Le clocher a fait des émules dans le voisinage ! Le rouge est-il un stop laïque pour éviter que cela ne cloche un peu trop ?!
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Curieux comme les cimetières nous inspirent... Mais, je ne sais quel auteur a clamé que la mortait la chose la plus importante de la vie... Allez, en attendant, j'irais bien échanger quelques balles au fronton, de l'autre côté de la rue, du côté de la vie ...