•                     Il est des arbres qui vivront encore dans le regard
                        De ceux qui apprécient par nature les oeuvres d'art
                        En voilà une qui s'enracine dans le paysage
                        Et nous livre un bien mystérieux visage
                        Elégante façon de célébrer l'homme-tronc
                        Au milieu de toutes ces hautes frondaisons
                        Homme qui garde encore toute sa tête
                        Dans ce monde agité de tempêtes...


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  • Il y en a de plus en plus qui sont mis au banc
    Qui ne savent plus quoi faire de leur temps
    Mais sont-ils encore de notre temps ?
    Ils ont perdu pied depuis longtemps
    Et se raccrochent désespérément à un vieux banc
    C'est leur radeau d'infortune dans cet océan
    Ballotté souvent par les mauvais vents
    Et s'ils ont une bouteille par tous les temps
    Ils ne la jettent plus depuis longtemps
    Leur chien qui ne montre plus les dents
    Est devenu avec le temps leur fidèle confident
    Au fil du temps, ils ont fait corps avec le banc
    Ils n'attendent plus rien depuis longtemps
    De tout ce monde qu'ils croisent en passant
    Pièce de monnaie tombant dans leur dénuement
    Ils sont devenus le banc et l'arrière-ban
    Sur cette place aveuglément...



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  •          A certains, elle en fait voir de toutes les couleurs
             Celle qui surprend par son extrême blancheur
             Elle aurait même,dit-on, jeté un froid
             Et dans certaines hautes sphères provoqué un certain émoi
             Pourtant, nous ne sommes qu'en hiver
             Et tout va si vite de travers...
             Comme les yeux caressent son blanc manteau !
             Comme la bouche délivre en la découvrant de si jolis mots !
             Dans les cours, on la met volontiers en boules
             Tandis que sur les routes, lentement, on roule;
             Les choses, à son contact, prennent un peu d'épaisseur
             Et elle jette un voile pudique sur les horreurs...
             Mais, déjà, partout, chauffée à blanc, elle fond
             Et nous retrouvons tous le même horizon...


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